Deliciosa ironia
terça-feira, julho 05, 2005
Daqui...
Por último, queria apenas notar a ironia suprema que transpira do nome de família de um dos organizadores da manifestação xenófoba e racista "pós-arrastão" realizada em Lisboa. Entre os gritos de "Portugal aos portugueses", Mário Machadoevocava "a expulsão dos mouros e dos espanhóis" como exemplo a seguir "para os pretos". Esqueceu-se dos judeus. Sem o saber, o senhor Mário Machado regurgitava alguns dos mesmos argumentos primários usados há cinco séculos pelos antisemitas para expulsar os judeus portugueses - ou melhor, para os obrigar a uma conversão ao catolicismo imposta sob pena de morte. No vocabulário racista e antisemita, o estrangeiro é, acima de tudo, definido pela diferença - na cor da pele, na religião, nos costumes. No caso dos judeus portugueses, que se fixaram pela primeira vez no espaço geográfico de Portugal há mais de 2500 anos, nem as inúmeras gerações nascidas no país, ainda antes da formação da nacionalidade, garantiam que não deixassem de ser vistos como estrangeiros. E foi assim que, há pouco mais de 500 anos, a família ancestral do senhor Mário Machado foi forçada a esconder o seu judaísmo sob um catolicismo de fachada que lhe mereceria a alcunha de "marranos". Inconsciente da sua própria história familiar, Mário Machado é hoje um neo-nazi encartado, um racista e antisemita que cospe na sepultura dos seus próprios antepassados. (Ver ainda Jewish Encyclopedia ? Machado Portuguese Jewish Family Name e Uriah (Machado) Levy - O judeu português que salvou Monticello).
Publicado por irreflexoes 16:40:00
5 Comments:
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lucklucky
Um tipo de ascendência muito provavelmente judia ser anti-semita convicto não deixa de ser uma ironia.
A mim delicia-me, a si porventura não. Mas mostra bem o quilate da persona em causa.
Esse tipo de ataques só serve quando existe uma muito pequena minoria de racistas e nas qual a maior parte da sociedade percebe o contexto desse discurso de condenação simples. No entanto as gerações mudam e os novos estão á procura de referências...
lucklucky
José Manuel
http://www.lefigaro.fr/europe/20050706.FIG0086.html?193116
Les Chinois relancent la natalité italienne
Marco dort en suçant son pouce. Il porte un petit pyjama bleu sur lequel est écrit : «superamici» («super amis»). À ses côtés, Angelica, les yeux grands ouverts, jette un regard étonné sur le monde qu'elle découvre. L'un et l'autre sont nés il y a deux jours. À côté, deux petites formes, un frère et sa soeur, se tortillent dans une couveuse. Ils ont moins de deux heures. Leur mère, qui en est à son troisième enfant, ne leur a pas encore donné de nom. Marco, Angelica et les deux jumeaux ont en commun le fait d'être chinois. Sur les vingt-cinq nouveau-nés de la salle de garde, neuf ont les yeux en amande.
C'est grâce à eux en particulier et grâce aux étrangers en général que l'Italie doit d'avoir inversé une tendance à la dénatalité qui perdurait depuis trente ans. En 1992, elle avait établi un record négatif : à peine 1,3 enfant par couple. L'équilibre naturel n'était plus assuré. Or, pour la première fois, le nombre des naissances a augmenté l'an dernier tandis que celui des décès diminuait. En fin d'année, le solde était positif de 16 000 âmes. La patrie de Garibaldi compte désormais 58,5 millions de citoyens.
Les immigrés font en moyenne trois fois plus d'enfants que les Italiens de souche. Ils les déclarent à l'état civil à peine leur situation est-elle régularisée. Quelque 700 000 d'entre eux ont obtenu en 2004 un permis de séjour. Pour le sociologue génois Maurizio Ambrosini, «mettre un enfant au monde est un signe d'enracinement dans la société. L'envoyer à l'école encore plus. Quand un enfant apprend à lire et à écrire en italien, l'insertion dans le tissu social devient irréversible».
La mère de Marco, Chen Lian Yan, petite femme boulotte de 26 ans en pyjama à fleurs, le dit à sa manière. Elle est arrivée clandestinement du nord de la Chine en 1999. Elle a déjà eu en Italie une petite fille. Ouvrière du textile comme son mari à Prato, ville industrielle à 30 kilomètres de Florence colonisée par les Chinois, elle ne cache pas son exultation : elle n'aurait pu avoir deux enfants dans son pays, où le gouvernement interdit d'en avoir plus d'un. Aussi se dit-elle «très, très heureuse» et affirme vouloir rester en Italie avec sa famille «pour toujours».
Dans la belle architecture médiévale de l'hôpital de la Miséricorde de Prato, fondé au XVIe siècle par Côme 1er de Médicis, 852 enfants d'immigrés, dont 572 Chinois, sont nés l'an dernier pour 1 581 petits Italiens. Sur 150 000 habitants inscrits à l'état civil, seize mille sont étrangers. Mais leur nombre est plus élevé, compte tenu des clandestins.
À l'entrée de l'hôpital, personne ne demande les papiers des arrivants. L'accueil, joint à la qualité des soins, expliquent l'afflux. «Dans les années 90, les naissances étaient de l'ordre de 1 600 à 1 700 par an. En 2004, on a pratiqué 2 433 accouchements et 1 221 au premier semestre de cette année, soit 9% de plus», expliquent les médecins responsables, Paolo Ciolini en gynécologie et Ugo Bottone en pédiatrie. Ils se déclarent «délicieusement préoccupés» tout en reconnaissant que «cela pose un problème de gestion».
Silvia Renai, 32 ans, est l'exemple type de la jeune mère italienne. Elle tient dans ses bras Camilla, sa fillette de trois jours. Elle la ramènera le jour même à la maison. Mariée depuis trois ans, elle a attendu d'avoir un emploi stable de psychologue en éducation pour faire son premier enfant. Chez les Italiennes, la natalité reste tardive, entre 25 et 28 ans pour le premier, au-dessus de 30 pour le deuxième. En avoir trois est plus rare. Quinze, comme cette femme néo-catéchumène de 40 ans qui a accouché l'autre jour de jumeaux alors qu'elle avait déjà donné treize fois le jour, est exceptionnel. Dans l'Italie d'après-guerre, c'était encore assez fréquent.
Directeur général de la santé dans la province de Prato, Mauro Pallini songe à créer une structure autonome de maternités si la progression des naissances se poursuit. Les années 60, avec leur million de naissances par an, sont loin. L'an dernier, on en a compté 563 000 dans la péninsule. Et pourtant ce mini-boom est encourageant : «Faire un enfant est indice d'insertion. La femme sans travail ni sécurité diffère sa grossesse», relève Massimo Livi Bacci, professeur de démographie à Florence.
O fundamento é quase sempre uma guerra pela partilha de recursos, a cor da pele é uma distinção visivel que facilita arranjar argumentos . Se toda a gente tivesse uma casa com piscina o racismo de base económica seria muito menor.
lucklucky